Marie Rosalie Bonheur
MARIE ROSALIE BONHEUR
dite Rosa Bonheur
En regardant l’émission « Affaire conclue », sur France 2, j’ai appris qu’une jolie sculpture en bronze, représentant un mouton, avait été faite par une femme nommée Rosa Bonheur.
J’ai voulu en savoir plus sur cette artiste et, sur Internet, j’ai su que cette artiste était née à Bordeaux, le 16 mars 1822. Son père, Raimond Bonheur, était professeur de dessin et peintre. Il encouragea ses enfants dans cette voie artistique.
Marie-Rosalie, Juliette et Auguste deviendront peintres et Isidore sera sculpteur.
Son père abandonne sa famille pour rentrer en loge et fait vœu de célibat.
Avec sa mère et ses frères et sœurs, elle monte à Paris en 1830. C’est une vie misérable qui les attend. Sa mère meurt en 1833.
Marie-Rosalie reçoit une instruction élémentaire et commence un apprentissage de couturière.
Son père, qui se remariera quelques années plus tard, la prend dans son atelier. Elle commence à étudier les animaux qui deviendront sa spécialité.
Elle expose, la 1ère fois, à l’âge de 19 ans, au Salon de 1841. En 1845, elle obtient la 3ème place (médaille de bronze) et, en 1848, elle obtient la 1ère place, pour son tableau « bœufs et taureaux, race du Cantal ».
Suite à la mort de son père, en 1849, elle le remplace à la Direction de l’école gratuite de dessin pour les jeunes filles.
Elle atteint la notoriété avec un tableau remarqué au Salon de 1853, nommé « Marché aux chevaux ». Elle obtient ensuite une reconnaissance internationale et expose en Belgique et en Angleterre. Elle est présentée à la Reine Victoria.
Son tableau « Marché aux chevaux » part aux USA, au Metropolitan Museum of Art, à New-York.
Après 1855, elle s’abstient de paraître au Salon, toute sa production étant vendue d’avance.
Théophile Gautier écrit : « Avec elle, il n’y a pas besoin de galanterie, elle fait de l’art sérieusement, et on peut la traiter en homme. La peinture n’est pas pour elle une variété de broderie au petit point ».
En 1860. Rosa Bonheur s’installe à By (coteau viticole près du village de Thomery), en Seine et Marne. Elle fait construire un grand atelier et aménage des espaces pour ses animaux.
L’Impératrice Eugénie vient lui rendre visite en 1864 et, l’année suivante, lui remet les insignes de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, faisant d’elle la première femme à recevoir cette distinction. En 1894, elle sera promue première officière de la Légion d’honneur.
Lors de l’exposition universelle de 1889, elle invite Buffalo Bill dans son domaine. Elle participera à l’exposition universelle à Chicago en 1893.
Ayant contacté une congestion pulmonaire à la suite d’une promenade en forêt, elle meurt le 25 mai 1899 (elle a 77 ans). Elle est inhumée à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.
Merci pour votre lecture, Martine D.